|
Explications de mots courants.
|
|
Pour être rigoureux, il faut dire que c'est un protocole de communication. En pratique, c'est un (ou plusieurs) réseau de serveurs qui permettent aux internautes du monde entier de pratiquer un chat instantané et évolué.
|
|
|
|
La RAM (random access memory), ou mémoire vive, a la particularité d'être un support très rapide, à même de fournir presque immédiatement des informations au processeur (le « cerveau » de la machine). Elle est de plus réinscriptible à l'infini. En revanche, la RAM a un inconvénient majeur : elle nécessite un courant électrique permanent pour conserver ses informations (c'est la raison de la pile « bouton » au lithium dite « pile de sauvegarde » qui évite de perdre le contenu de la RAM lorsqu’on enlève les « grosses » piles). Si la calculatrice a besoin d'être réinitialisée après un plantage, la mémoire vive est effacée. En effet, la machine la remet « au propre », mais sans épargner vos informations... Les TI-89[Titanium]/92II/92+ et V200 possèdent 256 Ko de RAM, et les TI-92 en possèdent 128 Ko.
|
|
|
|
Il existe deux types de Hardware pour les 92+ et trois types pour les 89. Le Hardware (HW) est la partie physique de la machine (les composants électroniques). Les hardwares 2 sont sensiblement plus rapides que les hardwares 1, puisque le processeur tourne à 12MHz au lieu de 10MHz.Le Hardware 3 ajoute un port USB. Pour les 92+ « d'origine » (par opposition aux 92 avec module plus), le hardware 2 se traduit aussi par le fait qu'elles disposent d'un écran du même type que celui de la 89, plus lisible, car noir sur blanc au lieu de bleu foncé sur bleu clair (toutes les 92+ « d'origine » sont HW2 comme les TI v200).
|
|
|
|
Le RPN, ou Reversed Polish Notation (notation polonaise inversée) est une façon de rentrer des calculs dans la machine entièrement différente du système algébrique utilisé sur les TI. Vous n'entrez pas [1][+][2][enter], mais [1][enter][2][+][enter]. Les avantages de cette notation, utilisée sur les HP, c'est que l'on rentre, quand on a l'habitude, beaucoup moins d'erreurs dans sa machine, et que le processeur ne perd pas de temps à interpréter vos expressions. Cette notation est un peu déroutante au début, mais on s'y fait assez vite, et tous ceux qui l'utilisent s'accordent à penser qu'elle est très pratique. Si vous voulez faire un essai, vous pouvez utiliser un programme tel que RPN89 de Joshua Watt (pour TI89).
|
|
|
|
Si vous avez déjà programmé en TI-Basic, vous avez sûrement constaté que ce langage est peu rapide (les programmes sont lents à s'exécuter) et limité. L'assembleur résout ces problèmes, puisque, au contraire du TI-Basic, il « s'adresse » directement au processeur (voir ci-dessus). En fait, pour pouvoir être exécuté, un programme en TI-Basic doit être traduit en assembleur. Cette traduction prend du temps, et le résultat est de loin inférieur à un programme écrit en assembleur directement. Cependant, le TI-Basic a tout de même ses avantages : il est considérablement plus difficile de programmer en assembleur qu'en TI-Basic, car ce langage ne dispose pas de structures de programmation élaborées, telles que « if...then....else », « for » ou « while », mais uniquement d'instructions très simples, comme vérifier que deux nombres sont égaux. Les fonctions et instructions de la TI (solve(), etc.) ne sont pas accessibles depuis l'assembleur (ou difficilement). Il est très rare qu'un programme en TI-Basic plante la TI. Il n'y a pas besoin d'installer un Kernel pour faire fonctionner des programmes en TI-Basic.
|
|
|
|
L'assembleur est un langage de programmation, c'est-à-dire un jeu d'instructions signifiant à la calculatrice les opérations qu'elle doit exécuter. Plusieurs instructions successives constituent un programme. D'autres langages de programmation connus sont par exemple le basic, le pascal, le C... La particularité de l'assembleur est d'être un langage de bas niveau (en fait, c'est le langage de plus bas niveau juste après le langage machine. Cela ne veut pas dire qu'il est facile, au contraire. Bas niveau signifie concret, proche du hardware.) et qu'en l'utilisant, on programme directement dans le langage du processeur, la seule conversion à faire (ou presque) étant de traduire les instructions en 0 et en 1 (le langage machine). C'est pourquoi l'assembleur est le langage de programmation le plus rapide, le plus économique en place, celui qui donne le plus grand contrôle sur la TI, mais aussi le plus difficile à apprendre et celui dans lequel les bugs sont les plus fréquents.
|
|
|
|
Les calculatrices TI de « catégorie » 68000 sont tout simplement des machines équipées du processeur Motorola 68000. L'abréviation 68K correspond à 68 * 1000, car ce processeur contient 68 000 transistors ! Pour information il s'agit d'un processeur CISC 16/32 Bits (registres sur 32 Bits, mais de bus de données sur 23 Bits adressés sur 24 Bits), fonctionnant dans nos TI à 10 ou 12 MHz et qui équipait les Mégadrives, les Amiga ou encore les Atari ST. Ce n'est pas un processeur récent, mais il a fait ses preuves.
|
|
|
|
Sur 68k, un programme en assembleur peut nécessiter un « autre software », qui contient des librairies. Ce dernier est appelé kernel, qui signifie « noyau ». D'autres programmes sont entièrement indépendants. Ils sont dits nostub.
|
|
|
|
Ce sont des bibliothèques de fonctions élémentaires (ou pas si élémentaires que ça, parfois). Elles portent bien leur nom : on peut les comparer à des bibliothèques dans lesquelles chaque livre serait un petit bout de programme souvent utilisé par d'autres programmes. Un exemple, et vous aurez tout compris : presque tous les programmes ont à un moment ou à un autre besoin d'effacer l'écran (équivalent de « ClrDraw » ou « ClrIO ». Cette instruction, en assembleur, est plus longue à programmer qu'en TI-Basic, puisqu'elle comporte toutes les opérations exécutées par le processeur. Il serait inutile que tout le monde perde son temps et de la place à la réécrire, c'est pourquoi elle a très vite été intégrée à une librairie. On fait donc appel à cette instruction toute faite, en spécifiant dans quelle librairie elle se trouve, au lieu de la réécrire à chaque fois dans son programme, ce qui permet de gagner de la place et du temps de programmation. C'est donc pour cela que les programmes vont vous demander des librairies.
|
|
|
|
La limitation à 8 ko et 24 ko a été effectuée par Texas Instruments (TM) afin de pas trop détourner la fonction principale de la calculatrice. Vous pouvez utiliser HW3Patch de Kevin Kofler pour enlever cette limitation.
|
|
|
|
La mémoire de la calculatrice ne peut contenir que des 1 et des 0 (les bits). Les lettres et autres symboles doivent donc être codés en 0 et en 1. Chaque symbole est codé sur 8 bits = 1 octet. On peut donc imaginer 2^8=256 octets différents. Ainsi, il y a 256 symboles différents, chaque symbole correspondant à un nombre entre 0 et 255 (exemple : 32 pour l'espace, 97 pour le a minuscule...). On appelle ces nombres et leurs symboles correspondants le code ASCII (97 est donc le code ASCII du a minuscule). Pour la suite, nous supposons que vous connaissez ce que l'on appelle les bases. Le binaire, c'est la représentation d'un nombre par des 0 et des 1. Écrire un nombre en binaire, c'est donc l'écrire en base 2. Ex : le code ASCII du a minuscule étant 97, sa représentation en binaire est 1100001 (=97 en base 2, car 1*2^0 + 0*2^1 + 0*2^2 + 0*2^3 + 0*2^4 + 1*2^5 + 1*2^6 = 97. Puisque chaque symbole « prend » 1 octet entier, il faut écrire 01100001. L'hexadécimal est la représentation en base 16 d'un nombre. Nous ne disposons que de 10 chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9), c'est pourquoi ce sont des lettres qui sont utilisées pour représenter les 6 derniers (A, B, C, D, E et F). Les 16 chiffres que nous avons à disposition sont donc 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E et F. Ainsi, 3 en hexadécimal (base 16) se note 3, 9 se note 9 mais 10 se note A, 11 se note B, 15 se note F, 16 se note 10, 17 se note 11, 20 se note 14, 97 se note 61 (car 1*16^0 + 6*16^1 = 97) et 7654321 se note 74CBB1 car 1*16^0 + 11*16^1 + 11*16^2 + 12*16^3 + 4*16^4 + 7*16^5 = 7654321 (11*16^1, car B=11). 16 étant 2^4, pour passer du binaire à l'hexadécimal il suffit de transformer chaque groupe de 4 digits binaires (1 digit = 1 symbole) en 1 digit hexadécimal. Exemple : Pour savoir comment noter la valeur binaire 11101001100101110110001 en hexadécimal, on considère des groupes de 4 digits. le premier, 0001, se note 1. Le deuxième, 1011, se note B (car 1*2^0 + 1*2^1 + 0*2^2 + 1*2^3 = 11), le troisième est aussi 1011 et se note donc aussi B, le quatrième est 1100 et se note C (car 1100 en base 2 = 12 en base 10 = C en base 16), le cinquième, 0100, se note 4 et le dernier, 111 (ou 0111) se note 7. 11101001100101110110001 se note donc 74CBB1. Pour passer d'une base à l'autre, vous pouvez utiliser la calculatrice de Windows (Menu Démarrer -> Programmes -> Accessoires -> Calculatrice) en la mettant en mode Scientifique (Affichage -> Scientifique). Vous pouvez maintenant écrire un nombre dans la base en cours puis voir sa notation dans une autre base en changeant de base dans la zone en haut à gauche (Hex Déc Oct Bin).
|
|
Soumettre une question/réponse
Ver:1.0 moved on CalcForge.org (2013-01-26) Copyright ©2005 By Geoffrey ANNEHEIM & Frédéric BOUR Webmaster: Kevin KOFLER, Content Admins: list, Server Admin: Kevin KOFLERPage générée en 340.37 ms avec 15 requêtes. Graphic theme: Geoffrey ANNEHEIM
|
|